vendredi 11 juin 2010

Jeudi 10 juin 2010

Bien... autant vous le dire tout de suite, cette sortie vélorail a été assez... non, plutôt très humide !
Déjà à 9h le matin, je recevais un coup de téléphone inquiet de Thérèse qui demandait confirmation de notre rendez-vous. Mon épouse, descendue en hâte, me pose la question et m'informe du temps qu'il fait. J'ai à peine ouvert les yeux, alors je n'ai peur de rien et je confirme. Plus tard, je recevrai d'autres appels auxquels je réponds de la même manière: "On y va et on décide ensemble de la conduite à tenir !"
Je vous passe les détails mais sachez que nous étions 19 arrivés au Val de Maizet. S'ensuit une discussion sur le bien-fondé d'une telle équipée avec cette pluie fine qui ne semble pas devoir s'arrêter. Après quelques minutes, 16 décident de tenter l'aventure sur le petit parcours, 9 km seulement. Je vais payer les engins et nous prenons place après avoir balayé de la main les gouttes d'eau.
La première impression est une grande facilité; le petit engin démarre lentement, mes coups de pédale un peu exagérés font patiner la roue métallique. Nous prenons rapidement de la vitesse, d'autant que ma co-pédaleuse ne se ménage pas. Très vite, les premières jonctions de rails nous remettent en tête ces sons si particuliers des trains d'avant, avant les wagons isolés, suspendus, et les rails bien ajustés.
De l'avis général, il manque des vitesses à nos vélos ! En effet, nous devons cesser de mouliner rapidement et notre vitesse semble vraiment insuffisante. Les vaches ont le temps de nous cligner de l'œil mais les limaces et escargots pas celui de quitter le rail escaladé imprudemment. Je ne vous donnerai pas mon score... je vous sais sensibles !
Un premier passage à niveau - sur un chemin de campagne, pas une nationale - et un stop nous permettent de tester les freins. On se rend vite compte que 120 kg de métal et 4 ou 5 personnes en passagers donnent une inertie certaine à l'équipage. Heureusement qu'on a pas croisé un troupeau ou un VTTiste égaré !
Après une demi-heure, nous arrivons au terminus de notre petit parcours et nous tournons nos engins, à la main, sur une plaque de métal posée entre les rails. Le retour sera aussi mouillé que l'aller et nous arrivons donc trempés au parking. Le pique nique se fera à l'abri, mais pas au sec, et nous décidons de ne pas marcher l'après-midi.
Bilan... à refaire, sans modération, mais au soleil !!!

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