Jeudi 12 décembre 2013

Pour faire court, 9 km à la moyenne de 3,8 km/h, 25 participants, une température au sol comprise entre 7 et 9°C. Pas mal pour un mois de décembre !

Pour faire long…

J’aime le début de l’hiver pour ses couleurs dont vous avez tous apprécié la variété, mais aussi ses odeurs de résineux et d’humus. Et aussi ses sons !

Alors que certaines journées d’été sont tant silencieuses, sans un souffle de vent, sans un bourdonnement d’insecte, sans un aboiement, les journées d’hiver sont l’occasion de… marcher dans les feuilles mortes et de les faire craquer, croustiller, crisser, crépiter ! Au point de vouloir se rouler dedans, non ?

 

Enfin, malheureusement, tout le monde ne peut pas…

Fouler les feuilles mortes, c’est prendre sa place dans la nature, être acteur de son chemin, bruisser, jouer au vent… c’est laisser sa trace comme on la laisse dans la neige fraiche et immaculée, sur le sable aplanit par la vague, c’est garder l’idée de pièges cachés, de traitres cailloux, de racines… en résumé, jouer à l’explorateur et se faire peur. Sans trop de danger !

Jeudi 5 décembre 2013

Oui, je sais, ça fait des semaines, des mois même que je n’ai rien écrit ici, et, selon Sylvie, je n’ai que de très mauvaises excuses ! Je reviens donc, mais avec modération !

La rentrée s’est faite en douceur mais je n’ai plus, pour le moment, qu’un jeudi sur deux pour vous accompagner. Ajoutons à ça un peu – beaucoup – de fainéantise, peu de goût pour les lumières grises de cet automne, et voilà pourquoi vous n’avez rien vu de nouveau ici.

Et puis, aujourd’hui, juste après ma conversation avec Sylvie, mes yeux sont tombés sur quelque chose de tellement extraordinairement ordinaire que nous ne ne le remarquons même plus.

Ce motif que vous voyez sur les feuilles est une fractale, un objet mathématique ! Les scientifiques nous disent qu’on peut mettre la nature en équations et certains “objets” sont plus évidents que d’autres. Du point de vue complexité directement perceptible à la vision, vous connaissiez le chou romanescu. En voici un autre avec cette feuille particulière.

Attention ! On peut trouver des constructions mathématiques dans toutes les feuilles, leurs nervures en particulier, et plus cela vous semble simple, plus l’organisme est en réalité évolué et complexe.

Alors, juste pour poursuivre, si le vertige vous prend… imaginez…

A part ça, pour revenir sur terre, nous avons fait 9,2 km sur des chemins mouillés, voir boueux, toujours recouverts de feuilles mortes de toutes les couleurs de l’automne. Il faisait 8°C, le ciel était dégagé. Nous étions vingt-deux (prononcez vingte deux). Et, en plus, j’ai rédigé un nouveau billet, na !